Témoignage de Samantha : la naissance de mon bébé grand prématuré

Découvrez l’histoire de la naissance de mon bébé grand prématuré. Vous partager mon expérience me semblait impossible il y a encore quelques mois. Mais les témoignages que j’ai pu lire lors de cette épreuve ont été d’un grand soutien. Alors si mon témoignage est lu, je ne l’aurais pas écrit pour rien.

Témoignage de Samantha : la naissance de mon bébé grand prématuré

Le verdict à 29 semaines : la prééclampsie

J’étais enceinte de 29 semaines d’aménorrhée lorsque j’ai commencé à avoir des tensions trop élevées. Rapidement, les protéines se sont également manifestées dans mes urines.

L’hypertension et la protéinurie sont les deux symptômes principaux de la prééclampsie. Cette maladie de la grossesse résulte du dysfonctionnement du placenta qui met en danger la vie de la maman et du bébé. Le seul traitement : l’accouchement.

L’accouchement de mon bébé grand prématuré et ma culpabilité

Mon accouchement

J’ai été hospitalisée à 30 semaines d’aménorrhée + 2 jours pour prééclampsie sévère dans le service de grossesse à haut risque.

Après 10 jours d’hospitalisation, ce jour dont on m’avait parlé est arrivé. Ils m’ont dit : « on sait que la situation va dégénérer, mais on ne sait pas quand. Ce jour-là, vous aurez probablement une césarienne en urgence. » 

C’est ce qu’il s’est passé. J’ai accouché à 31 semaines d’aménorrhée + 5 jours, soit 7 mois de grossesse. Ma fille est née grande prématurée, elle pesait 1500 g et mesurait 41 cm. 

Mon sentiment de culpabilité

J’ai ressenti beaucoup de culpabilité. La culpabilité de ne pas avoir réussi à aller jusqu’au terme, mais également parce qu’il a fallu que j’accouche pour me sauver moi. 

J’ai aussi éprouvé de la culpabilité dans la manière dont j’ai ressenti mon accouchement. 

Pour mon conjoint, c’était le plus beau jour de sa vie, mais pour moi non. La vérité c’est que j’ai eu peur, très peur de perdre mon bébé. J’ai craint qu’elle ne pousse pas son premier cri. Et finalement, tout s’est bien passé. Elle a crié, je l’ai entendu. 

Je n’ai pu voir ma fille que très rapidement lors de sa naissance puisqu’elle avait besoin de soins. Je suis restée 5 heures en salle de réveil, c’était long et difficile. Mais, pendant ce temps-là, elle était entre de bonnes mains. Elle était en peau à peau avec son papa qui me donnait des nouvelles. 

Lorsque je l’ai vue, si petite, dans son incubateur avec ce masque si gros, j’ai ressenti encore une fois une certaine forme de culpabilité. Le masque lui couvrait tout le visage pour l’aider à respirer, et je me suis dit « Mais qu’est-ce que je t’ai fait mon bébé ? » 

L’amour que je ressentais pour ma fille était plus que présent. Lorsque l’on me l’a enfin posé sur moi, c’était un amour énorme et une sensation inexplicable. 

Aujourd’hui, j’ai compris. 

J’ai compris que je n’y étais pour rien dans la naissance de mon bébé grand prématuré. Mon corps s’est battu jusqu’au bout pour que ma fille ait ce dont elle avait besoin, en maintenant les échanges avec le cordon. Je lui en suis reconnaissant. 

La naissance de ma fille grande prématurée : notre victoire

Les soins médicaux

Ma fille est née avec la maladie des membranes hyalines, maladie liée à l’immaturité alvéolaire des poumons due à sa prématurité. Cette maladie a engendré chez elle des difficultés à respirer.

Elle a été placée sous CPAP (une ventilation en pression positive continue), puis sous Optiflow pendant un petit moment. Ensuite, elle a eu des lunettes à oxygène avant de pouvoir respirer toute seule.

Nous n’avons vu son visage sans masque qu’au bout de 3 jours, lors de sa toilette. Nous avons découvert son visage nu, sans sparadrap, qu’au bout de 40 jours. 

Elle a été alimentée par sonde nasogastrique, puis au biberon avec le lait maternel que je tirais.

Elle a été perfusée et a eu un cathéter central.

Elle était, bien sûr, scopée. Nous avons connu les périodes de stagnations, les jours où elle était très fatiguée, les bradycardies et les désaturations.

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Les victoires des premières fois

  • Nous avons aussi connu chaque victoire : 
  • Chaque sevrage des différents dispositifs respiratoires ; 
  • Le passage de l’incubateur au berceau chauffant ; 
  • Le passage du berceau chauffant au berceau « normal » ;
  • Son premier biberon ; 
  • Son premier jour de sonde.

Cela peut paraître rien, mais ces victoires représentent tellement. Savourez-les, elles sont si précieuses.

Nous avons également connu des moments magiques ! 

Nous l’avons vu ouvrir les yeux pour la première fois au bout de 2 jours. Nous l’avons vu savourer quelques gouttes de lait dans une petite seringue, elle qui n’était nourrie jusqu’alors que par sonde. Ma fille ne connaissait pas le goût du lait. 

Nous l’avons vu se battre comme une guerrière et faire d’énormes progrès de jour en jour.

C’est une véritable leçon de vie qu’elle nous a donnée. 

Les longues heures de peau à peau nous a aidés 

Les longues heures de peau à peau nous ont beaucoup aidés et nous ont réparés. C’est l’un des premiers remèdes pour les bébés prématurés et, qu’on se le dise, ce sont les meilleurs câlins du monde. 

Les Thérapeutiques Bain Bébé et la réflexologie bébé émotionnelles, nous ont également beaucoup aidés à libérer nos émotions. 

Le retour à la maison : Le moniteur Nanny pour nous rassurer

Notre fille a été hospitalisée en soins intensifs, puis en service de néonatalogie. Elle est sortie de l’hôpital au bout de 42 jours. Durant ces jours-ci, nous avons été entourés par une équipe médicale spécialisée. Lors des 41 jours, notre fille a été surveillée par un scope qui nous indiquait ses constantes en permanence. 

Nous attendions tellement le retour à la maison. Pourtant, lorsqu’il est arrivé, nous étions très angoissés de nous retrouver tout seul du jour au lendemain. Il n’y avait plus le scope pour nous rassurer.

Nous avons alors choisi d’opter pour le moniteur Nanny pour surveiller sa respiration pendant son sommeil. 

"Le moniteur de mouvement respiratoire est devenu un indispensable pour moi"

Le moniteur de mouvement respiratoire est devenu un indispensable pour moi. Sans cela, je n’arrivais pas à dormir. J’ai besoin de vérifier avant chaque coucher, que le moniteur respiratoire Nanny est bien allumé. C’est vraiment ce qui me rassure.

Aujourd’hui, notre bébé a 11 mois et j’utilise toujours ce produit lorsque notre fille dort. Elle va très bien, son développement est tout à fait normal et c’est la plus merveilleuse des petites filles.

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Spécialiste du bain thérapeutique, du portage et du massage bébé
Rédigé par : Samantha Desmarais Spécialiste du bain thérapeutique, du portage et du massage bébé
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